La synergie des enseignants du Sud-Kivu optent pour la grève sèche jusqu’à ce que les promesses du gouvernement soient matérialisées. La décision a été prise à l’issue d’une rencontre tenue à Bukavu le 16 Septembre 2024. La réunion a réuni les délégués des enseignants des sous-divisions et des territoires en vue d’évaluer l’état d’avancement de la matérialisation des promesses de Bibwa par le gouvernement Congolais à travers les banques payeuses.
Il ressort de cette assemblée que jusqu’à présent les banques TMB , Raw Banque et Caritas qui se chargent de la paie des enseignants n’ont pas encore concrétisé la promesse de l’Etat Congolais. Pour ses enseignants la modique paie complémentaire n’augmente rien sur le social de l’enseignants, ils demandent l’intégration dans le budget 2025 le tableau barémique accordant à l’enseignant le moins gradé un salaire minimum de 1 500 000 francs congolais.
Pour les enseignants des écoles primaires de Mbinga-Nord dans le territoire de KALEHE, il manque au gouvernement congolais la volonté d’améliorer leurs conditions de vie. La nouvelle société civile dans le groupement de Mbinga Nord, territoire de KALEHE demande à l’Etat Congolais de prendre en compte les doléances des enseignants qui forment des élites de demain.
A Goma dans la province du Nord-Kivu , les enseignants des écoles publiques radicalisent eux aussi leur mouvement de grève. Ils renseignent que le 50 000 francs congolais verset dans le compte de certains d’entre eux demeure modique. Ils exigent 500 dollars américains chaque fin du mois. Ils demandent aux députés nationaux de s’approprier cette lutte.
Pour rappel les promesses du chef de l’Etat sont entre autres la paie complémentaire , l’adoption de statut particulier du personnel enseignant tout en attribuant des numéros matricules de la fonction publique ainsi que la prise en charge des Nouvelles Unités UN et les non payés NP après contrôle des effectifs avec le deuxième acompte de la paie complémentaire.
Rédaction
