Cela, suite à la décision prise par les autorités de la Direction Générale de Migrations DGM au Rwanda la matinée du vendredi 10 janvier au lendemain des agitations survenues à ce poste frontalier quand les acteurs de la société civile de Kamanyola regroupés en petits commerçants transfrontaliers manifestaient pour dénoncer l’appui du Rwanda aux rebelles du M23.
Selon une source proche de la Direction Générale de Migration DGM contactée, il s’agit plutôt d’une incompréhension entre les agents de la DGM au Rwanda et les chauffeurs des agences de transport au sujet des agitations survenues jeudi 09 janvier 2024, ce qui a fait que le trafic soit momentanément coupé à ce poste frontalier de Kamanyola-Bugarama vendredi 10 janvier 2025 dans la matinée. Un nombre important de bus d’agences de transport sont passés par les escarpements de Ngomo avec tout comme souci avant qu’ils ne reviennent à leur décision.
Saluant la mobilisation des petits commerçants pour dénoncer cette hypocrisie du Rwanda et son soutien au M23, Joséphine Mutoto présidente de la société civile forces vives de Kamanyola veut voir les dirigeants faire de la paix leur cheval de bataille.
Une occasion pour Bugembe Igilima Jean de Dieu militant du mouvement citoyen de l’OBAPG RDC à Kamanyola de demander l’accélération des travaux de réhabilitation de la route nationale numéro 5 Kamanyola-Bukavu, passant par les escarpements de Ngomo, pour échapper à la négligence du Rwanda.
Ceci, au lendemain de la manifestation des petits commerçants transfrontaliers de Kamanyola, qui ont interdits la traversée aux congolais et rwandais exerçant les activités commerciales et champêtres pendant toute la journée ce jeudi 9 Janvier, excepté ceux faisant le trafic Kamanyola-Bukavu.
Wendo Joés
