Société

Bukavu : Hausse de la criminalité, résultats de l’évasion de plus de 2.000 détenus de la prison centrale

Située à l’Est de la République démocratique du Congo en province du Sud-Kivu, la ville de Bukavu est caractérisée par un taux élevé des criminalités et d’une violation de droits de l’homme jamais vu depuis son existence.

Des attaques d’homme armés dans des résidences, des magasins et boutiques y compris les hôpitaux sont soldées par des assassinats de paisibles citoyens portant ainsi à la justice populaire où des présumés auteurs sont immolés et lynchés par la population en colère.

Cette situation qui fait pleurer des milliers de congolais, créant ainsi de traumatisme balistique et tristesse tend à se normaliser à Bukavu où le ramassage des corps sans vie à la rue n’est plus une actualité qui intéresse la curiosité de passant car devenu normal pour certains.

Les trois communes de la ville de Bukavu connaissent une insécurité grandissante actuellement, chaque citoyen doit être chez lui au plus tard à 18h30, des maisons de tolérance, buvettes et bard sont dans l’obligation d’arrêter leurs activités à 19h00 par manque de clients, une situation qui a fait d’ailleurs que certains ferment complètement les activités.

Contacté par lifeinfos.net, certains habitants de Bukavu accusent les motards d’être impliqués, ces derniers justifient leurs points de vue par le fait que dans certains coins de la ville, les malfrats utilisent des motos après leur forfait.

En réaction, l’Association pour la solidarité nationale des motocyclistes du Congo ASONAMOC rejette cette accusations; dans une interview accordée le weekend, son président Jérémie BARAKA estime que l’utilisation d’une moto dans une opération ne fait pas de cette personne un motocycliste.

Notre source invite les motocyclistes à la vigilance et la dénonciation des cas suspect afin de ne pas ternir l’image de leur organisation. Jérémie BARAKA plaide pour l’implication de l’autorité provinciale afin de rétablir la sécurité dans la ville de Bukavu.

Signalons qu’il ne se passe plus un seul jour sans qu’on enregistre de cas d’attaques de maisons d’habitations et des tueries un peu partout dans la ville de Bukavu.

La Rédaction 

   

 

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