Le député National Césaire MATABARO RWAMANYUKU élu du territoire de Walungu a déposé sa proposition de loi modifiant et complétant la loi-cadre de l’enseignement National au bureau de l’Assemblée Nationale . Le dépôt de cette loi est conforme aux dispositions de l’article 143 alinéa 3 du règlement d’ordre intérieur de l’assemblée nationale.
Sa proposition de loi vise l’ajout d’un alinéa supplémentaire à l’article 195 de la loi cadre de l’enseignement National dans le but de rendre obligatoire l’enseignement de l’anglais à partir de la première année du cycle primaire de l’enseignement de base.
L’élu du sud Kivu indique que la présente loi vient modifier et compléter la loi cadre de l’enseignement par l’insertion des dispositions plus claires et contraignantes qui garantissent l’apprentissage de l’anglais à tous les apprenants des écoles tant du secteur public que privé et cela à partir de la première année du cycle primaire de l’éducation de base d’une part et de l’instituer comme langue d’enseignement à l’université au même titre que le français d’autre part.
L’honorable Césaire MATABARO justifie sa proposition par le fait que la loi-cadre numéro 14/004 du 11 février 2014 de l’enseignement National a apporté des innovations dans le secteur de l’enseignement avec pour objectif de mettre en place un système éducatif fonctionnel en adéquation avec les réalités socioculturelles nationales et internationales d’une part et avec les besoins fondamentaux du développement intégral du pays dans le contexte de la mondialisation et du progrès technologiques d’autres part.
Mais elle a cependant été très évasive au sujet de la promotion et de l’apprentissage de l’outil primordial de la mondialisation et du développement dans tous le secteur de la vie à savoir l’anglais comme langue de l’intégration de la technologie de la communication standardisée du commerce, de la finance et des négociations régionales et internationales et de la science.
L’anglais est la langue la plus utilisée dans des échanges les plus importants à travers le monde tant pour la vie et le progrès individuel que ceux de la collectivité renchérit cet élu du peuple ajoute-t-il.
La Rédaction