Les activités ont été paralysées mardi 25 mars 2025 suite aux funérailles de Delcat Idinco. La ville de Beni était plongée dans une situation de tristesse, ceci suite au funérailles de l’artiste musicien Dlcat Idinco. Il a été assassiné à Goma le 13 février dernier.
Dans cette ville cosmopolite où Idinco a beaucoup œuvré, les activités socio-économiques ont été partiellement paralysées, avec des commerces et des écoles fermés reflétant ainsi l’impact profond de cet événement tragique de la vie quotidienne des habitants.
Le programme funéraire a débuté par la levée du corps à la morgue de l’hôpital général de Beni. Le cortège funèbre s’est ensuite dirigé vers le studio d’enregistrement de l’artiste (Fiend studio), situé dans le quartier Biautu, où proches, fans et artistes locaux ont rendu un ultime hommage.
Une foule a accompagné le cortège dans un défilé solennel le long du boulevard Nyamwisi, passant par le rond-point ENRA et le lavage de Matonge, exprimant ainsi leur douleur et indignation face à la disparition tragique de cet artiste engagé pour la paix.
C’est au stade de Kimbangu que les gens s’étaient rassemblés avant l’inhumation, où famille, amis, fans et autorités locales se sont réunis pour un moment de communion ponctué de témoignages poignants sur l’héritage musical et l’engagement social de Delcat Idinco. Son enterrement s’est déroulé au cimetière de Kimbangu, marquant la fin d’un chapitre mais aussi le début d’un hommage durable à sa mémoire.
Delphin Katembo, connu sous le nom de Délicat Idingo, est mort, mais ses œuvres resteront vivantes dans les mémoires des amoureux de la musique révolutionnaire et du reggae. Au Nord-Kivu, plusieurs musiciens révolutionnaires et non révolutionnaires ont déjà chanté des chansons pour rendre hommage à Delcat Idinco.
Avec un talent et une position radicale dans sa lutte contre le régime de Félix Antoine Tshisekedi et de toute force étrangère, Idinco n’était pas un artiste comme les autres. En plus d’être chanteur, il fut compositeur et beatmaker dans son propre studio « Friend Freedom ».
La rédaction