Après l’ouverture d’un dossier judiciaire à l’encontre du cardinal Ambongo, archevêque de Kinshasa, les réactions au sein de l’Eglise catholique ont été nombreuses.
Au-delà du soutien affiché par le clergé kinois et congolais dans son ensemble, les conférences épiscopales du Togo et de la République centrafricaine ont envoyé chacune une lettre au cardinal pour lui manifester leur confiance et assurer leurs prières dans cette épreuve.
Selon le site du Vatican news www.vaticannws.VA visité par un reporter de www.lifeinfos.net le cardinal Fridolin Ambongo peut compter sur les prières de ses frères évêques du continent Africain.
Dans son mot mercredi 08 mai 2024 , monseigneur Nestor Désiré Nongo Aziagbia président de la conférence épiscopale centrafricaine CECA en sigle , lui a fait parvenir une lettre de soutien et de sollicitude au nom de tous les évêques de la République centrafricaine.
« C’est avec beaucoup d’attention que la CECA suit les récents évènements sociopolitique du Congo ainsi que la poursuite judiciaire intentée contre votre personne » a-t-il écrit
Rappelons que l’Eglise du Congo s’était aussi prononcée bien avant les épiscopats. En date du 2 mai, l’Eglise à travers un message l’a déclaré après l’ouverture d’un dossier judiciaire contre le cardinal Fridolin Ambongo par la justice congolaise. La conférence épiscopale nationale du Congo appelle au Calme, car le dossier est traité avec responsabilité et dans le respect des textes légaux.
Le clergé de Kinshasa souligne que les propos de l’archevêque visent à éveiller les consciences des fidèles pour l’amour du Congo.
Dans la lettre signée par Firmin Mvonde procureur général près la cour de cassation de la République Démocratique du Congo, l’archevêque de Kinshasa est reproché d’un comportement séditieux entraînant des faits infractionnels.
Les prises de paroles du prélat sont considérées comme de nature à ne pas encourager les forces armées du pays. C’est ainsi que le procureur général ordonne l’ouverture d’une information judiciaire à charge du Cardinal Ambongo.
La Rédaction
