Dans les hauts plateaux de Fizi et Mwenga, au Sud-Kivu , cinq combattants du groupe Twirwaneho ont été tués et trois autres blessés lors de violents combats à Kalingi, dans Minembwe, vendredi 29 novembre, selon un communiqué de l’armée.
Le lieutenant Marc Elongo, porte-parole du secteur opérationnel Sokola Sud-Kivu indique que les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), en patrouille, ont été prises dans une embuscade. « Agissant de manière professionnelle, les FARDC ont réussi à mettre en déroute cette bande d’inciviques », a-t-il déclaré.
L’armée assure à la population locale sa protection et appelle à une collaboration pour contrer les actes d’insécurité. Cependant, des acteurs de la société civile contactés à Minembwe et Mikenge rapportent que cinq corps, dont deux FARDC et trois Twirwaneho, ont été observés sur le champ de bataille, où les combats ont duré de 9h à 18h. Les blessés ont été enregistrés des deux côtés, mais le porte-parole des FARDC n’a pas mentionné les soldats tombés.
Le chef du village de Mikenge, Kabongo Ba’ase Eleca, a précisé que Kalingi n’accueillait que des membres de la communauté banyamulenge ; il ajoute que seuls les Fuliiru des villages environnants pouvaient se déplacer vers Bilalo Mbili, dans le secteur d’Itombwe. Des sources proches de Michel Rukunda, colonel déserteur ayant rejoint Twirwaneho, accuse l’armée de maltraiter la communauté banyamulenge pour les pousser à l’exil.
Les FARDC, quant à elles, qualifient les attaques de Twirwaneho « d’actes de terrorisme et promettent de répondre de manière offensive et ferme » selon le lieutenant Elongo.
La rédaction