Dorcas MIHIGO , jeune reporter œuvrant à l’Est de la République Démocratique du Congo précisément dans la ville de Goma appelle les autorités à prendre des mesures fermes contre les auteurs des violences basées sur le genre. Appelle lancé lundi 10 mars 2025 lors de l’émission Radio « Ma communauté et moi ».
Profitant du mois de mars dédié à la femme Dorcas Mihigo dénonce l’ampleur du phénomène des violences faites aux femmes et aux filles dans la région. Les violences basées sur le genre restent un fléau majeur qui affecte profondément les communautés, malgré les nombreux efforts de sensibilisation et d’éducation, raison pour laquelle cette question doit être prise au sérieux renseigne Dorcas MIHIGO.
« Il est inadmissible que, dans notre société, des violences basées sur le genre continuent d’être commises impunément. Je lance un appel aux autorités compétentes pour qu’elles prennent des mesures concrètes et urgentes pour sanctionner sévèrement ceux qui sont responsables de ces actes »a-t-elle déclaré.
Elle ajoute par ailleurs , que les violences basées sur le genre ont des conséquences profondes et multidimensionnelles qui affectent la santé, le bien-être, l’épanouissement personnel, les relations sociales et l’autonomie économique des femmes. Ces violences ne se contentent pas de briser la vie des victimes, mais nuisent également à l’ensemble de la société, en ralentissant les progrès vers l’égalité des genres, la stabilité sociale et le développement économique.
Elle pense que pour combattre ces violences, il est essentiel de promouvoir une justice sociale, d’assurer une prise en charge des victimes et de mettre en œuvre des politiques de prévention nécessaires. Elle souligne également l’importance de renforcer les mécanismes de soutien aux victimes, en particulier dans les zones rurales, où l’accès à l’assistance juridique et aux soins médicaux reste limité.
« Les victimes doivent savoir qu’elles ne sont pas seules. Nous devons renforcer les services de prise en charge des victimes de violences, les hébergements d’urgence, les soins médicaux et l’accompagnement psychologique » conclu-t-elle.
La question des violences basées sur le genre reste une priorité pour la société civile à Goma, et des initiatives comme celle-ci permettent de sensibiliser, de mobiliser et d’encourager des actions concrètes pour protéger les droits des femmes et des filles.
Michael Lufungulo