La Fondation Elisabeth Mishika en collaboration avec le Collège d’étudiants et Médecins Chrétiens Chercheurs a organisé un atelier scientifique dans l’objectif de sauver 100 000 femmes d’ici 2026 contre les cancers féminins. Le thème développé a mis l’accent sur la sensibilisation et la prévention des cancers féminins, notamment le cancer du sein et le cancer du col de l’utérus.
Cet atelier a réuni des professionnels de la santé, des étudiants en médecine, et d’autres membres de la communauté pour discuter des risques, des symptômes et des stratégies de prévention liées à ces deux types de cancers qui affectent un grand nombre de femmes dans le monde, y compris la République Démocratique du Congo.
L’activité a été marquée par l’intervention du Docteur Elisabeth Mishika responsable de la fondation qui porte le même nom et médecin à la clinique CEDC, qui a abordé la question sous l’angle scientifique et médical, car selon elle Sensibiliser les jeunes, c’est investir dans un avenir sans cancer du sein et du col de l’utérus. « Parce que l’information et la prévention dès aujourd’hui permettent de sauver des vies demain ».
Elle a mis en lumière les principales causes de ces cancers, entre autres l’absence de dépistage régulier, les habitudes alimentaires malsaines et les infections à long terme pour le cancer du col de l’utérus, ainsi que l’importance de l’autopalpation et des examens cliniques dans le cas du cancer du sein.
Lors de sa présentation, le Dr. Elisabeth a souligné l’importance de la prévention et du dépistage précoce. Elle a partagé des conseils pratiques pour les femmes, dont la nécessité de consulter un médecin à la moindre apparition de symptômes anormaux, comme des douleurs mammaires persistantes. Elle a également encouragé les participants à intégrer l’autopalpation mammaire dans leur routine mensuelle, une pratique qui permet de détecter les anomalies à un stade précoce.
Des témoignages de survivantes ont également été partagés, donnant aux participants un aperçu réaliste de la lutte contre ces cancers et de l’importance de l’accès à un traitement rapide. Son intervention a été saluée par les participants, car ils ont illustré l’impact positif du dépistage précoce. A l’occurrence Richard, étudiant en médecine et représentant du Collège d’étudiants et Médecins Chrétiens Chercheurs qui renseigne que cette formation est d’une importance capitale et beaucoup plus en ce mois de mars dédié aux droits de la femme.
« Les cancers féminins existent, sensibiliser les femmes en ce mois de mars par rapport à ces maladies qui touchent effectivement les femmes même dans notre communauté c’est très important » a-t-il fait savoir à Lifeinfos.net
De son côté Malumba Tschongo Akilas étudiant en 3 ème année de master à l’ULPGL s’engage à amplifier le message car selon lui l’éradication de ces cancers passe beaucoup plus par la sensibilisation et le changement de mode de vie, il invite donc d’autres membres de la communauté à les emboîter les pas pour barrer la route à ces fléaux
Cet échange a été un moment de réflexion et de solidarité. Les organisateurs ont exprimé leur désir de renforcer la collaboration entre les institutions médicales, les associations de la société civile et les pouvoirs publics pour créer une culture de dépistage dans la communauté. Il a également annoncé la mise en place de campagnes régulières de sensibilisation et de dépistage dans les écoles, les églises et les quartiers de Goma.
La sensibilisation contre les cancers féminins est une priorité pour les autorités sanitaires locales, et les initiatives comme cet atelier est des étapes importantes dans la lutte pour sauver des vies. Les participants ont quitté la session avec une meilleure compréhension des enjeux de la santé féminine et un engagement renforcé à prendre soin de leur santé et à diffuser les informations apprises auprès de leurs proches.
Cet atelier organisé par la fondation Elisabeth Mishika en collaboration avec le Collège d’étudiants et Médecins Chrétiens Chercheurs a joué un rôle essentiel dans la sensibilisation sur les cancers du sein et du col de l’utérus. Il a permis de démystifier ces pathologies et d’encourager un changement de mentalité vis-à-vis du dépistage et de la prévention.
La lutte contre ces cancers passe par une meilleure éducation et la mise en place de structures de soins accessibles et de qualité pour toutes les femmes.
Dans sa mission d’œuvrer pour un accès équitable aux soins pour toutes les femmes avec un focus sur la prévention, le dépistage et le traitement des cancers féminins, la Fondation Elisabeth Mishika à travers la sensibilisation, le plaidoyer et l’innovation mobile les acteurs de la santé et les partenaires pour garantir aux femmes le droit à la santé et à la dignité. Signalons que le thème retenu cette année est « Pour les cancers de demain agissons aujourd’hui »
Michael lufungulo
