PolitiqueSociété

Haut-katanga : un couvre-feu instauré pour lutter contre la criminalité dans la ville de Lubumbashi

Face à une montée alarmante de la criminalité dans la ville de Lubumbashi, le gouverneur de la province du Haut-Katanga, Jacques Kyabula, a pris une décision drastique : instaurer un couvre-feu quotidien. Cette mesure entrera en vigueur à partir du 20 janvier 2025 et s’appliquera de minuit à 5 heures du matin.

L’annonce a été faite lors d’une marche de soutien aux forces armées congolaises, organisée ce samedi dans la capitale provinciale. Cette manifestation visait à témoigner de la solidarité de la population envers les efforts des forces de l’ordre dans un contexte de tensions croissantes.

Dans son discours, Jacques Kyabula a justifié cette décision en insistant sur la nécessité de protéger la population. « La sécurité des personnes doit passer avant tout », a-t-il déclaré, mettant en avant l’urgence de freiner la vague de violences qui pèse sur les habitants. Cambriolages, agressions et autres actes criminels sont devenus monnaie courante, suscitant une peur grandissante dans la ville.

Pour assurer le respect du couvre-feu, les autorités locales prévoient un déploiement renforcé des forces de l’ordre. Le gouverneur a également invité les citoyens à coopérer activement avec les services de sécurité, en signalant tout comportement suspect ou en respectant scrupuleusement les consignes données.

Une mesure saluée mais attendue

Si cette décision a été bien accueillie par une partie de la population, certains estiment qu’elle aurait dû être mise en œuvre plus tôt. « Nous vivons dans l’insécurité depuis des mois. Ce couvre-feu est une bonne initiative, mais j’espère qu’il sera vraiment appliqué », confie un habitant de Lubumbashi.

La mise en place de ce couvre-feu reflète la volonté des autorités de restaurer un climat de paix dans la métropole. Reste à voir si cette initiative sera suffisante pour enrayer durablement la criminalité et redonner confiance aux habitants.

 

Avec Ituri.CD

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page