Société

Minerais Sud-Kivu : La main noire des autorités de Kinshasa mise à nu , le Cadre de Concertation de la société Civile monte au créneau

Un jour après l’indignation du gouverneur de province du Sud-Kivu, le professeur Jean Jacques PURUSI au sujet de la libération de 14  de 17 chinois qui exploitent illicitement les minerais à Karhembo dans le territoire de Walungu les réactions fusent de partout. Les faitières, plateformes, réseaux et organisations réunis au sein du Cadre de Concertation de la Société Civile du Sud-Kivu demandent aux autorités nationales d’éviter de tomber dans le délit de trafic d’influence au mépris des dispositions du code et règlement minier en vigueur en République Démocratique du Congo.

De veuillez au renforcement de la cohésion socio-politique et économique en ce moment où la nation fait face à plusieurs défis et de faire déguerpir de carrés miniers les militaires et les autres forces de sécurités non autorisées. Ces demandent sont couchées dans un mémorandum rendu publique à l’issue d’une réunion tenue à Bukavu jeudi 26 décembre 2024.

Aux autorités provinciales et aux responsables des Entités Territoriales Décentralisées d’assumer leur responsabilité dans la gouvernance minière en province conformément au code et règlement minier ainsi que la loi sur la libre administration des provinces et des ETDs à travers l’exigence stricte des études d’impacts environnementales et sociales. Mais aussi de veiller au respect des cahiers de charge des communautés avant toute exploitation minière par les étrangers et toute octroie de ZEA aux exploitants artisanaux locaux au Sud-Kivu.

Et aux communautés et acteurs de la société civile sur toute l’étendue de la province du Sud-Kivu de ne ménagez aucun effort pour résister à cette nouvelle forme d’esclavagisme et d’exploitation moyenâgeuse de terre de nos ancêtres à travers la vigilance et le monitoring strict du respect du code et règlement minier.

C’est depuis près d’une décennie que les chinois se sont introduits progressivement dans le secteur minier en province, principalement à travers le phénomène renseignent les signataires ; drague qui a laissé des séquelles indélébiles caractérisées par une pollution à long terme des rivières ULINDI et ELILA, des affluents principaux du majestueux fleuve CONGO, en territoires de SHABUNDA et MWENGA par des métaux lourds et des acides (arsenic, plomb mercure, acide chlorhydrique. nitrate.

Ils ajoutent que depuis 2018 le territoire de MWENGA est également soumis à cette horde d’exploitation cavalière de ressources minières par des chinois avec un mode opératoire à quatre variantes d’illicites , une équipe possède des documents migratoires, d’autres sont des résidents clandestins, d’autres encore se cachent derrière les coopératives minières des creuseurs artisanaux en vue d’une exploitation à grande échelle et sans respects des cahiers des charges des communautés ni d’études préalables d’impacts environnementales et sociales.

L’on signale aussi une forte cohorte des chinois exploitant les ressources minières sans titre d’exploitation et ne brandissant qu’un simple certificat d’exploration. Le cas emblématique consiste à la succession des faits qui viennent de se produire depuis la nuit du 18 au 19 décembre 2024 à TUBIMBI en territoire de WALUNGU sur la lisière frontalière avec le territoire de MWENGA ajoutent nos sources.

« C’est avec regret que nous nous réveillons ce 26 décembre 2024 avec une nouvelle abracadabrantesque informant l’opinion que la Direction Générale des Migrations (DGM) a tout simplement astreints ces clandestins à la justice congolaise sans aucune forme de procès en les libérant ce qui leur a permis de franchir la frontière Congolaise » disent-ils

par ailleurs , ils réitèrent la demande de la société civile du Sud-Kivu, visant la retenue à la source de 40% des recettes d’assiette fiscale à caractère national, conformément à l’article 175 de la constitution.

Sylvie NABINTU

 

 

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