Les conditions sanitaires dans le camp de déplacés de Mugunga ont atteint un niveau alarmant, des femmes enceintes, allaitantes, des enfants, jeunes filles et garçons vivent dans les conditions inhumaines. Fouillant des affrontements entre les forces armées de la République démocratique du Congo et les rebelles du M23 dans plusieurs parties de la province du Nord-Kivu, de guerres sont subordonnés à une vie de cruauté et reste incapable de répondre à leurs besoins fondamentaux.
Exposés aux maladies contagieuses, hydriques, à la malnutrition et à des risques accrus de violence, le manque d’accès à l’eau potable, la surpopulation et l’absence de toilettes adéquates contribuent à la propagation de maladies diarrhéiques, qui touchent particulièrement les enfants.
« Les conditions ici sont vraiment difficiles, les camps sont surpeuplé, Il y a des tentes partout, mais elles sont trop petites pour accueillir tout le monde, nous faisons face aux intempéries qui sont malheureusement insupportables. Beaucoup de gens vivent dans des conditions insalubres, sans eau potable suffisante, les toilettes sont en mauvais état, et il y a une odeur constante de déchets. C’est un véritable calvaire, […]
Nous sommes constamment exposés aux maladies, surtout les enfants. La malnutrition est un problème majeur. Beaucoup d’entre nous n’ont pas à manger, et ceux qui tombent malades n’ont pas accès à des soins médicaux adéquats. Nous avons besoin d’une aide urgente, mais pas seulement de nourriture, on a besoin de la sécurité, de la protection, des soins médicaux et d’un accès à l’éducation, […] ,Les enfants doivent aller à l’école, sinon ils perdront toute chance d’avoir un avenir. Nous avons besoin de tentes plus solides, de l’accès à l’eau potable et de structures sanitaires, beaucoup plus ce que nous attendons, c’est la paix. Nous voulons rentrer chez nous, retrouver nos maisons, nos terres, nos vies. La violence doit cesser. Nous avons été forcés de fuir, mais nous ne voulons pas vivre comme ça pour toujours » Nous a fait savoir un déplacé de guerre rencontré à Lushagala.
Contacté à ce sujet, Tschibambe bujiriri Paul bienvenu, président de la société civile forces vives noyau de Mugunga a exprimé son inquiétude face à la situation dramatique des déplacés de guerre dans sa juridiction, celui-ci demande une action immédiate aux autorités afin de répondre à cette crise humanitaire.
« Depuis plusieurs mois, des milliers de familles ont été forcées de fuir leurs foyers pour échapper aux affrontements entre groupes armés, Ces populations vulnérables se trouvent aujourd’hui dans différents camps au quartier Mugunga, où les conditions de vie sont précaires. Elles n’ont d’accès à l’eau potable, à la nourriture, aux soins médicaux et à l’éducation,[] L’insécurité et d’autres problèmes auxquels elles font face ont aggravé la situation, Il est crucial que l’aide humanitaire parvienne sans délai à ceux qui en ont besoin. Nous avons besoin de plus de tentes, de nourriture, de médicaments, et d’eau potable. Les conditions de vie dans ces camps sont insupportables » a-t-il conclu.
De son côté Emmanuel Nyakasane le président de l’Union pour le progrès et la lutte contre les anti valeurs il est important que les autorités mettent toutes les batteries en marche dans l’objectif de mettre fin à cette guerre. Il a également souligné l’importance de la transparence dans la gestion de l’aide humanitaire, afin que les ressources parviennent effectivement aux personnes qui en ont le plus besoin. « Les déplacés doivent être au cœur de toutes les actions. Leur dignité, leur sécurité et leur avenir doivent être priorisés » a-t-il déclaré.
Pour rappel, la ville de Goma compte plus de 14 campus des déplacés de guerre et qui traversent presque tous un calvaire tous victimes de la guerre imposée par le M23 soutenue par le Rwanda.
Michael Lufungulo