Le groupement de Mbinga-Nord dans le territoire de Kalehe, chefferie de Buhavu, au du Sud Kivu est étouffé par la masse des déplacés en provenance de Masisi, Minova, Numbi, Shanje fouillant les affrontements qui se poursuivent dans les entités proches de leurs milieux.
Ces déplacés sont actuellement éparpillés dans plusieurs localités de la chefferie de Buhavu notamment à Nyabibwe, Mukwidja, Kiniezire, Karango traversant ainsi un calvaire déplorable, parmi eux, des enfants et des femmes.
Ces derniers n’ont aucun choix, ils passent la nuit à la belle étoile, d’autres envahissent des écoles de la place chaque après cours pour y sortir le matin avant 07h00 afin de permettre aux élèves de la place d’étudier, d’autres sont dans des familles d’accueil, il suffit une natte pour servir un lit pour toute une famille sans tenir compte des bonnes mœurs.
La nouvelle société civile du groupement Mbinga-Nord représentée par monsieur BENJAMIN BASHONGA, lance un SOS aux organisations humanitaires, aux personnes de bonne volonté et aux autorités congolaises de venir en aide à cette population en situation extrêmement difficile.
A en croire notre source, ces déplacés n’ont pas les moyens pour se procurer à manquer, ils vivent même dans des écoles où il n’y a pas d’eau potable, une situation qui les exposent à des maladies hydrique voir même la famine.
L’arrivée régulière des nouveaux déplacés dans cette partie de la province du sud Kivu en Provenance du Nord-Kivu fait qu’on ignore le nombre exact de déplacés qui sont à KALEHE actuellement car c’est chaque jour qu’il y a des nouveaux venus précise Benjamin BASHONGA, président de la nouvelle société civile noyau du groupement Mbinga-Nord dans la chefferie de Buhavu.
Victoire SHIGAMWAMI
Prions pour ces derniers et unissons nous tous pour voir comment venir en aide à nos frères eh soeurs déplacés. Le gouvernement aussi doit à tout prix ériger des camps pour ces derniers sar avons vraiment assez d’espace dans ce pays et potr faciliter aussi le fonctionnement de ces églises et écoles envahis par ces déplacés.