Le Bureau d’Études Scientifiques et Techniques (BEST) participe aux travaux du dialogue national sur la gouvernance minière dans le contexte de la guerre à l’Est de la République Démocratique du Congo. Ces assises s’ouvrent ce mardi 15 avril 2025 à l’hôtel Pullman de Kinshasa, sous l’initiative du Comité de crise pour la paix et la sécurité en RDC.
Membre du consortium Madini kwa Amani na Maendeleo (Minerais pour la paix et le développement), phase 2, un projet financé par le ministère des Affaires étrangères des Pays-Bas, le directeur du BEST, M. Philippe Ruvunangiza Birindwa, interviendra pour répondre aux diverses préoccupations portant sur le lien avéré entre les enjeux globaux du commerce des minerais critiques et les menaces qui pèsent sur la sécurité ainsi que le développement durable en RDC.
Ce projet ambitieux entend apporter des réponses concrètes aux défis sécuritaires dans les zones minières, tout en contribuant à un dialogue constructif sur le commerce responsable des minerais dits « 3TG », afin que les communautés congolaises puissent bénéficier véritablement des retombées de l’exploitation minière.
Lors de cette première journée, les interventions des panélistes, dont celle du directeur du BEST, porteront entre autres sur :
L’état des lieux et les perspectives de l’exploitation minière dans le contexte du conflit armé actuel , les pistes pour faire de l’exploitation minière un levier de paix, de sécurité et de développement , la certification, la traçabilité et le devoir de diligence dans la chaîne d’approvisionnement des minerais produits en RDC et les ressources minières comme instruments économiques et diplomatiques d’intégration régionale.
Les travaux du dialogue se poursuivront jusqu’au jeudi 17 avril. Pour rappel, ce projet est mis en œuvre depuis 2019 en partenariat avec BEST, Alerte Internationale (Organisation en charge de la coordination), l’Observatoire Gouvernance et Paix (OGP), IPIS et Justice Plus. Il vise à renforcer la stabilité dans la région des Grands Lacs, à travers l’amélioration de la sécurité, de la cohésion sociale et du respect des droits humains dans les zones de l’Est de la RDC riches en minerais de conflit.
La Rédaction