Premièrement, l’histoire de notre pays nous rappelle les différents scénarios que nous avons traversé, lesquels ne doivent plus revenir. En 2015, le régime de Joseph Kabange avait refusé de nous organiser les élections en 2016 avec des arguments qui ne tenaient pas debout. Les tractations avaient eu lieu jusqu’au dialogue de la Saint Sylvestre, avec tout ce que nous avons subi.
Tous les Congolais étaient mécontents de voir comment Kabila gérait le pays
Deuxièmement, les élections avaient finalement eu lieu en 2018, bien entendu, après glissement de deux ans. La population avait cru en l’homme qui était le bienheureux, Félix Tshisekedi. L’on pensait que la lutte de son feu père, le Sphinx de Limete, devrait bénéficier à la population qui était clochardisée par le Clan Kabila.
Grande est la déception de tout le monde, sauf certains naïfs de l’UDPS, qui se justifient régulièrement. Toutes les promesses de la campagne de 2018 et de l’investiture de 2019 n’ont jamais été réalisées. En 2023, la même population s’est laissé duper par la même personne, disant que les erreurs du passé seront corrigées.
Le slogan : « le peuple d’abord est resté une récitation simple. A quoi avons-nous assisté ? Au népotisme, au clientélisme, aux voyages stériles mais qui vident les caisses de l’Etat, à la négligence des Congolais (aucun emploi créé, l’éducation nationale abandonnée, les conditions sociales négligées »
Etant politique faisant des analyses de la situation du pays, la constitution de la RDC présente des incompatibilités, des incohérences au niveau de certains articles, surtout quand il s’agit de l’intégrité nationale ,sécurité et frontières), mode électorale et institutions d’appui à la démocratie,
« Mais alors, rappelons ici que le régime Tshisekedi est très boulimique et non travailleur. Je crains qu’il ne vienne tripatouiller la constitution en sa faveur : revoir les mandats d’un président de la République ou le nombre d’années par mandat (cela exacerberait les souffrances des Congolais), revoir le mode électoral afin de le tailler sur mesure, revoir inutilement le mode de gestion du pays ».
Et d’ajouter que le moment n’est pas opportun chers compatriotes. Le régime actuel n’a rien fait pour les Congolais, ne lui donnons pas une passe d’or pour notre libération. Etant au deuxième et dernier mandat du régime Tshisekedi, la population congolaise doit être vigilante pour ne pas accepter les choses aveuglément. La souffrance fait mal maintenant.
« Demandons à Monsieur Félix Tshilombo de laisser la RDC tel qu’il l’a trouvée malgré les différents pillages des richesses de cette dernière par des individus sans cœur. Que ceux qui sont venus de la Belgique y retournent calmement, la chance sera donnée aux autres et la révision de certains articles de la constitution sera engagée par une Assemblée Nationale des nationalistes et non de députés qui prorogent l’état de siège sans discussion, qui pensent au social de moins de 1000 personnes sur plus 100 millions de Congolaises et Congolais, qui passent le temps à somnoler, à voyager à l’étranger et pourtant leurs électeurs sont déplacés dans leur propre pays, sont en grève et ça ne gêne pas, meurent de faim sans soucis »
Avec Jean Jacques BAGABO, acteur politique
