Plus de vingt membres des Organisations Non Gouvernementales et Nationales partenaires de la Direction de Développement et de la Coopération DDC/Coopération Suisse viennent d’être capacité sur le Plan de Sécurité et le Plan de Gestion de la Sécurité.
Le chargé de sécurité à la DDC, Paul MWANGU et l’un des facilitateurs du jour renseigne que l’objectif est d’outiller les participants pour qu’ils arrivent à faire une différence entre la sureté et la sécurité et fournir des connaissances aux partenaires sur le plan de gestion de sécurité.
Paul MWANGU ajoute que le souhait est qu’après la formation, les participants implémentent dans leurs organisations respectives.
Ceci leur permettra d’avoir un bagage nécessaire pour qu’ils sachent faire la description du contexte dans leurs zones, prendre de responsabilités sécuritaires au sein de leurs organisations en mettant en place les mesures de prévention, de mitigation et de la gestion de sécurité.
Il s’agit entre autres savoir -faire l’analyse des risques et les plans de contingences, savoir repartir les taches sécuritaires au sein de leurs organisations.
Cette formation était aussi une belle occasion aux participants et partenaires nationaux de la Coopération Suisse d’être édifiés sur les notions qui cadre avec le » plan de gestion de la sécurité», c’est notamment du cœur du plan de sécurité, la sécurité et la sûreté en mission humanitaire.
A ceci s’ajoute l’analyse du contexte, les modèles de l’analyse, les phases de la sécurité, l’analyse des risques, les stratégies de sécurité, les rôles et les responsabilités, le plan de contingence et le briefing du mouvement.
Par ailleurs, plusieurs notions ont suscités des pratiques, des pratiques facilitées par monsieur Peter Maurer, conseiller régional de la coopération Suisse basé à Yaoundé.
Les facilitateurs demandent aux participants de mettre en pratique toutes les notions apprises et d’en restituer à leurs pairs aux seins de leurs organisations respectives. Toute fois ils sont appelés à faire recours à la DDC en cas de besoins et difficultés en matière de plan de gestion de la sécurité qu’ils sont appelés à élaborer et partager le plutôt possible à la Coopération Suisse.
Pour leur part, se disent satisfait des notions apprises. Ils recommandent à la DDC de multiplier ces genres de formations pour une meilleure sécurité au sein de leurs organisations.
Noter que l’activité s’est déroulée dans la grande salle du Centre Amani situé à Muumba en commune d’Ibanda dans la ville de Bukavu.
Gédéon MAELE
