Mines

Sud-Kivu : Dysfonctionnement au sein du CPS, les organisations membres du groupe de travail thématique mines désavouent Didier SHAMAMBA

Les organisations membres du groupe de travail thématique mines et hydrocarbure de la société civile du Sud-Kivu GTTMH l’une de composantes constituant le comité provincial de suivi des activités minières au Sud-Kivu demandent au gouverneur de province de nommer une personne compétente qui va assumer la fonction du coordinateur du Comité Provincial du Suivi des activités minières CPS SK, dans l’objectif de renforcer la cohésion entre les parties.

Demande formulée dans une déclaration rendue publique mardi 24 décembre 2024 lors d’un point de presse tenu à Bukavu , province du Sud-Kivu. Dans cette déclaration les signataires renseignent que la situation conflictuelle persistante au sein de cette structure, depuis plus d’une année entrave dangereusement le fonctionnement du Comité Provincial de Suivi des activités minières au Sud-Kivu CPS SK en sigle.

Ceci fait suite à la désignation forcée et non consensuelle du délégué du gouvernement provincial à la coordination technique du CPS SK par l’arrêté provincial numéro 23 /086/GP/SK du 10 mai 2023 qui avait suscité de controverses majeures au sein de cette structure et crée un climat de méfiance entre les parties prenantes.

Selon l’esprit de cette déclaration , suite à cette nomination non consensuelle , le fonctionnement du CPS a été paralysé durant une période de 6 six mois du fait de la suspension de la participation de groupe de travail thématique mines et hydrocarbures de la société civile du Sud-Kivu qui avait contesté cette nomination estimant non seulement qu’il était à la fois le directeur de cabinet du ministre provincial des mines , d’où il ne devrait pas être juge et partie.

Conformément aux dispositions de l’article 1ER de l’arrêté provincial du 10 mai 2023 portant nomination, il est clairement établi que monsieur Didier SHAMAMBA avait déjà perdu le droit d’engager le CPS en qualité de coordonnateur technique depuis la nomination d’un directeur de cabinet du ministre de mines.

Voici quelques engagement pris par monsieur Didier SHAMAMBA  mais non respectés  de, à :

Mener un plaidoyer auprès du gouverneur de province pour qu’il alloue une partie des fonds issus des frais rémunératoires pour les services rendus mobilisés par le SAEMAPE afin de permettre au CPS de maintenir son fonctionnement et de poursuivre la mise en œuvre des projets de développement communautaire au profit des zones affectées par les activités d’extraction des minerais.

Mener un plaidoyer pour que les ressources désignées à l’article 8 de l’arrêté portant création du CPS soient mises à la disposition du CPS pour lui permettre non seulement de diligenter des missions de collecte et de mitigation des incidents , mais également de poursuivre des missions conjointes de qualification et de validation des sites miniers ainsi que la mise en œuvre des projets de développement communautaires dans les entités d’extraction minière

De maintenir la cohésion au sein de la coordination technique du CPS et de mobiliser les partenaires techniques et financiers pour appuyer les activités du CPS.

Voici les griefs à charge de monsieur Didier SHAMAMBA qui prouve son incompétence à la coordination du CPS SK selon le GTTMH , de :

S’arroger le pouvoir de changer le spécimen du cachet du CPS usurpant ainsi le pourvoir de la plénière du CPS et de l’excellence en tant que président du CPS représenté par le ministre provincial de mines. De saisir le gérant de la banque TMB en lui donnant des injonctions de suspendre toutes les opérations bancaires alors qu’il n’est pas signataire du compte et cela ,ne relève pas de ses compétences et de suspendre abusivement un agent d’appoint foulant aux pieds les prérogatives de la plénière du CPS.

Les membres du groupe de travail thématique mine et hydrocarbure constatent aussi que le coordonnateur n’a organisé que 4 plénières avec plus de 17 recommandations non suivies et non attribuées retardant ainsi la mitigation des 40 incidents documentés sur la chaine d’approvisionnement des minerais , cette défaillance de sa part dénote d’une incompétence notoire ajoutent-ils.

D’ici 72 heures si aucune décision n’est prise par les autorités, les organisations de la société civile membres du groupe thématique mines et hydrocarbure suspendront leur participation aux activités du CPS et cela jusqu’à nouvel ordre.

La Rédaction

 

 

 

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