Apres deux jours des échanges intenses sur le code numérique congolais, les participants dont les journalistes des médias en ligne et les défenseurs de droits humains remercient le centre d’espoir pour les droits humains CEDH pour ce moment. Ils l’ont dit à la clôture de ses assises mercredi 18 décembre 2024.
Pendant ces deux jours ils ont été outillés sur les notions essentielles de droits de l’homme et le code numérique congolais. Les participants recommandent au centre d’étude pour les droits humains CEDH d’intensifier ce genre de rencontre dans la ville et dans les territoires pour que d’autres journalistes et défenseurs de droits humains en bénéficient.
Mais aussi la vulgarisation de cette dernière, qui encore récente soit connue de tous surtout des journalistes et défenseurs de droits humains pour qu’ils ne puissent commettre des infractions.L’un de participants Dieudonné SANGWA coordonnateur du Centre national d’appui au développement et à la participation populaire CENADEP en sigle prend l’engagement de faire la restitution aux membres de son organisation.
« C’est qui est très important sur le numérique est que c’est une nouvelle thématique et moins maitrisée par les acteurs de la société civile , les journalistes et les défenseurs de droits humains. Pendant ce deux jours nous avons acquis des connaissances complémentaires par rapport à celles qu’on avait de manière superficielle […] On a exploité la loi sur la gestion des informations en ligne (le numérique). » a fait savoir Dieudonné SANGWA coordonnateur du CENADEP
Gentil AKILIMALI AMULI, secrétaire Exécutif National se dit être fière de la manière dont ces assises se sont déroulées où l’on a noté la participation de tout le monde. Il dit je cite « C’était une belle rencontre, je vous prie vraiment d’aller mettre en pratique les enseignements reçus parce que nous reviendrons encore auprès de vous pour voir le niveau de mis en œuvre, les avancées et s’il y a d’autres questions qui nécessitent des éclaircissement nous sommes toujours disponible [] , Mais sachez que nous comptons beaucoup sur la mise en œuvre des acquis de cette formation. » souligne-t-il
Il ajoute que l’objectif était de renforcer les capacités des journalistes des médias en ligne et des défenseurs de droits de l’homme sur les notions essentielles de la nouvelle loi portant sur le code numérique congolais pour leur permettre de travailler tout en respectant.
Parlant des notions sur les infractions de presse en ligne et le code numérique ainsi que la constatation de l’infraction au regard du code numérique , l’orateur du jour , Me Christian Mwanza Avocat au barreau du Sud-Kivu a mis l’accent sur l’article 360 qui stipule que « Quiconque initie ou relai une fausse information contre une personne par le biais des réseaux sociaux , des systèmes informatiques , des réseaux de communication électronique de ou toute forme de support électronique est puni d’une servitude pénale d’un à six mois et d’une amende de cinq cent mille à un million de francs congolais , ou , de l’une de ces peines seulement. »
Ces assises se sont tenues dans le cadre du projet de résilience dans le numérique « résilience in digital for the sanitation of the democratic space in the Democratic Républic of Congo appuyé financièrement par CIVICUS.
Sylvie NABINTU