La transformation du lac Kivu en dépotoir public par certains habitants de la ville de Bukavu impact négativement non seulement à la production de l’écosystème mais également contribue à la destruction méchante de l’environnement.
Certains habitants de la ville de Bukavu considèrent actuellement le lac Kivu comme dépotoir où ils jettent tous les décombres, le sol tiré après terrassement de leurs parcelles, les immondices et déchets de tout genre sans tenir compte de son impact sur le plan environnemental et cela aux yeux impuissant des autorités.
Lors d’une descente effectuée sur terrain mardi 15 mai 2024 par le reporter de lifeinfos.net , il a été constaté que même le 10 metres de rive ne sont pas respectés par certains habitants qui s’arrangent pour pousser les eaux du lac afin d’élargir le périmètre de leurs parcelles et d’autres pour se tailler de l’espace afin d’ériger des ponts.
A cela s’ajoute la présence des bouteilles plastiques qui proviennent de tous les coins de la ville de Bukavu et qui finissent malheureusement par se stocké dans les bains où les poissons pouvaient se produire.
Des observateurs rencontrés sur place estiment que les autorités ayant l’environnement dans leurs attributions devraient s’occuper de cette situation car le lac Kivu est d’une importance économique pour la population de la province du Sud-Kivu dans son ensemble et a droit d’être protégé contre cette nouvelle forme de destruction.
Et d’ajouter que la disparition des roseaux au bord du lac Kivu justifie l’incompétence des agents mis à la tête de la division de l’environnement au Sud-Kivu. C’est regrettable que les autorités permettent la disparition de roseaux sur le lac Kivu sachant que c’est dans ces roseaux que les poissons pondent des œufs pour leurs multiplication ajoutent nos sources.
Elles plaident pour une mise en place d’une politique agricole pouvant protéger l’écosystème du lac Kivu et empêcher les rejets des déchets de tout genre dans le lac Kivu. Nos efforts pour être en contact avec le chef de division de l’environnement au Sud-Kivu sont restés sans succès
MUGISHO BALIBOERA David
