La situation sécuritaire dans le territoire de Mwenga en province du Sud-Kivu se dégrade du jour au jour. Et pour cause les antennes de réseau de communication peine à s’approvisionner en carburant plongeant ainsi cette partie de la province dans le noir. L’on observe aussi de coupures répétées du réseau suite à l’accès difficile du carburant qui provient de la ville de Bukavu.
Cette situation est dénoncée par le président du cadre de concertation territorial de la société civile de Mwenga Hilaire ISOMBYA BESANA dans un communiqué rendu public et dont une copie réservée à la rédaction de votre média.
Hilaire ISOMBYA BESANA renseigne que c’est qu’un mois déjà que les habitants du territoire de Mwenga traversent un calvaire. Il ajoute que cette situation affecte presque toutes les activités économiques, les Nganda , les hôtel et le transfert d’argent par mobile money et la communication téléphonique ne fonctionnent pas il y a de cela un mois.
A ceci s’ajoute l’impraticabilité de la route nationale numéro 2 RN2 Bukavu-Mwenga-Kalituga-Kitutu jusqu’à Lugushwa. Selon le président du cadre de concertation de la société civile cette situation devient insécurisant, les produits de premières nécessités provenant de la ville de Bukavu arrivent avec un grand retard ce qui impact négativement le prix sur le marché.
C’est par exemple le prix d’un litre du carburant qui jadis se vendait à quatre mille cinq cent franc ( 4500) est actuellement vendu à sept mille franc ( 7000 ) à Mwenga centre , neuf mille (9000) à Kamituga , douze mille franc ( 12 000)à Kitutu et quinze mille franc ( 15 000 ) à Lugushwa.
Notre source déplore cette situation qui affecte négativement la survie de la population, qui selon elle est déjà en situation de vulnérabilité. Hilaire ISOMBYA BESANA appelle les parties en conflits à favoriser un climat paix pour les opérateurs économiques et à la population de rester résiliente tout en privilégiant la paix qui est le gage du développement durable.
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