Deux jours après l’alerte du cadre de concertation de la société civile environnemental sur le probable transfert à Kinshasa et vente de 12 chimpanzés, des espèces protégées sur ordre de la direction générale de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature ICCN , le directeur chef de site du jardin zoologique de Kinshasa , docteur MATATA NGIRABOSE Bruno en mission de service à Bukavu et venu pour cette fin éclaire l’opinion tant national qu’international.
Lors d’un entretien avec un reporter de votre média mercredi 15 janvier 2025, docteur MATATA NGIRABOSE Bruno renseigne que le transfert va suivra les normes, « le transfert c’est tout un processus ». Il dit venir à Bukavu pour voir les possibilités du transfert de ces espèces dans le jardin zoologique de Kinshasa.
Qu’est-ce qui motive ce transfert à Kinshasa ?
« Il y a un vaste projet d’aménagement et de réhabilitation de tous les jardins zoologiques de la République Démocratique du Congo , nous voulons amener ces sites à pouvoir jouer leurs rôles pour la protections des espèces de faune sauvage en détresse , puis on va assurer la conservation des espèces de flores sauvages et voir comment on peut organiser leur reproduction[…],vu la situation dans laquelle ces espèces vivent dans le milieu nature » rassure-t-il
Selon certaines allégations les conditions ne sont pas réunies pour accueillir ces animaux à Kinshasa
« Dire que les conditions ne sont pas réunies peut être c’est trop dire et l’ICCN à Kinshasa lorsque nous allons commencer le réaménagement, tous ces animaux vont aller dans un autre site déjà réaménagé. C’est un processus , aussitôt terminer à aménager le lieu où mettre ces chimpanzés , aussitôt réhabilité on les amené dans cet espace là et on n’y va progressivement , c’est ainsi que tous les animaux que nous allons réhabilités , que nous allons mettre dans ce site doivent être prêts dans nos sites » ajoute-til
Pour rappel dans un communiqué de presse des faitières des organisations de la société civile réunies au sein du cadre de concertation de la société civile environnemental avait alerté l’opinion sur le probable vente de 12 chimpanzés. Elles disent être étonnées de voir que l’ICCN entant que Co-gestionnaire du Centre de Réhabilitation des Primates e Lwiro CRPL reconnait que ce centre est un membre de La Pan African Sanctuary Alliance PASA qui est une organisation reconnue à l’échelle internationale pour son expertise en matière de primates et dispose d’un système d’accréditation très respecté.
En réaction via un mise au point , l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature ICCN fixe l’opinion que la responsabilité de repeuplement , de réhabilitation , de sauvetage et conduite des études spécialisées au sein des sites ex situ est une action qui entre dans sa mission qui en assure la responsabilité régalienne au titre des prérogatives reconnues par la loi du 11 février 2014 relative à la conservation. Elle rassure ses partenaires et autres scientifiques qu’il requiert leur accompagnement pour la réussite du programme ambitieux mais important pour l’avenir de la conservation en République Démocratique du Congo.
La Rédaction