Il s’est ouvert à Bukavu, province du Sud-Kivu à l’Est de la République Démocratique du Congo un atelier de formation sur le contenu de la loi numéro 23/010 du 13 mars 2023 portant code numérique congolais. Ces assises de deux jours sont organisées par le Centre d’Espoir pour les droits de l’homme CEDH en sigle à l’intention de défenseurs des droits humains, de journalistes des médias en ligne, des membres des mouvements citoyens et les organisations de la société civile
Le secrétaire Exécutif National du centre d’Espoir pour les droits de l’homme CEDH , Gentil AKILIMALI AMULI , renseigne que l’objectif est d’outillés les participants notamment les journalistes de médias en ligne et les défenseurs de droits de l’homme sur les notions essentielles portant sur le code numérique congolais.
Pour ce premier jour , deux sujets ont été développés, dont les droits de l’homme et activités et services numériques. Parlant de droits de l’homme, l’intervenant du jour, Me Christian Mwanza Avocat au barreau du Sud-Kivu est revenu sur les principes de droits l’homme.
Il s’agit de l’égalité et dignité humaine, qui assurent que personne ne doit nier la protection de droits de l’homme sur la base des facteurs externes dont la race, couleur, le sexe, la langue, la religion, l’opinion politique, origine nationale ou sociale, propriété, naissance ou tout autre statut. A ceci s’ajoute les principes de l’inaliénabilité, la responsabilité, l’individualité et l’interdépendance.
Parlant du numérique, Me Christian MWANZA est revenu sur les notions essentielles qui cadrent avec le travail des journalistes et de défenseurs de droits de l’homme. Il est aussi revenu sur les objectifs du droit du numérique, qui d’une part protègent la vie privée des personnes, en encadrant les activités de collecte des informations et de l’autre de protéger la propriété intellectuelle en évitant la copie et la revente illégale. Il parle des Obligations du numérique.
Il ajoute que les innovations apportées par le nouveau dispositif législatif incluent la règlementation des plates-formes numériques, la dématérialisation des éléments de preuve tels que l’écrit électronique et législatif incluent la règlementation des plateformes numériques, la preuve électronique y compris la signature électronique.
Signalons que ces assises de deux jours soit du 17 au 18 décembre s’inscrivent dans le cadre du projet de résilience dans le numérique « résilience in digital for the sanitation of the democratic space in the Democratic Républic of Congo qu’exécute le centre d’Espoir pour les droits humains CEDH avec l’appui financier de CIVICUS.
Sylvie NABINTU