Depuis le mois de février dernier le territoire de Kalehe au Sud-Kivu est débordé par des déplacés de guerre en provenance de Masisi au Nord-Kivu
Selon le cadre de concertation territorial de la société civile de Kalehe qui nous livre cette information, la majorité de la population de Numbi est en déplacement vers différents axes.
Il s’agit de Minova ,Kalungu, Gahanga, Luhu, Nyamasasa, Nyabibwe, Shanje, Nyamugari. Ces habitants fuient depuis l’avant midi du dimanche 05 Mai 2024 quelques actes jugés irréguliers attribués à certains jeunes dits Wazalendo et des FARDC en provenance de l’axe Ngungu dans le Territoire de Masisi au Nord-Kivu, qui sont présentement à Numbi.
Le président du cadre de concertation territorial de la société civile Delphin BIRMBI renseigne que ces irrégularités ne sont d’autres que les crépitements des balles où plus de trois personnes seraient mortes par balles à bout portant sur l’axe Numbi-Shanje et des blessés graves.
Sur l’axe Bunyakiri, les jeunes dit Wazalendo du Groupe RM HAMAKOMBO seraient auteur de la mort d’un élément du RM MUNGORO dans l’avant midi du lundi 06 Mai 2024, mettant également la population dans une psychose généralisée.
Tout en appelant la population du Territoire de Kalehe au calme et d’éviter le message des ennemis de la paix qui circule sur les réseaux sociaux que le rebelles du M23 seraient déjà à Numbi.
Le cadre de concertation territorial de la société civile de Kalehe informe la population du Territoire que les FARDC contrôlent toutes les limites avec le Territoire voisin de Masisi à partir de Minova jusqu’à Lumbushi , et c’est pourquoi le Cadre de Concertation Territorial de la Société Civile présente ses encouragements aux FARDC , tout en continuant à demander à la hiérarchie Militaire.
De renforcer les éléments de forces de défense et de sécurité qui sont sur les limites avec le Territoire de Masisi , leur équipement y compris la prise en charge effective pour leur faciliter à imposer la paix.
D’assurer une meilleure Coordination des Wazalendo et à la population de dénoncer à temps réel, toute personne suspecte et mouvement suspect à l’occurrence des propagateurs des faux bruits, et aux Humanitaires, d’envisager l’assistance aux déplacés de guerre disponible dans le Territoire, estimé à plus de 67 000 personnes.
la Rédaction