Ce mouvement s’observe également sur la route nationale numéro 5 kamanyola-Uvira en direction de Bujumbura en ces jours, et cela crée plus la panique dans le chef des habitants de la place. Pour les acteurs, il faudrait plutôt résister et appuyer les forces de l’ordre que fuir vers les pays voisins. Selon nos sources ,ce mouvement s’est accentué depuis la semaine dernière provoquant la panique dans le chef de la population de Kamanyola et du reste de la plaine de la Ruzizi.
Au poste frontalier de kamanyola par exemple, on observe l’engouement des congolais en provenance de Goma et de Bukavu fuyant la guerre en direction de Bujumbura. Trouver le document migratoire « CEPGL » c’est devenu un casse-tête! D’autres passent par les escarpements de Ngomo, ce qui inquiète les acteurs de la société civile rencontrés dans la plaine qui estiment qu’il faudrait plutôt résister et soutenir les forces l’ordre.
Pour Byamungu Shamamba Paul, coordinateur de la nouvelle société civile congolaise en territoire d’uvira ,fuire la guerre c’est du droit mais parfois il faut l’endurance! En ces jours où l’est de la RDC fait face aux turbulences sécuritaires, les habitants devaient plutôt se ranger derrière les services de sécurité en s’enroulant dans le mouvement patriotique des Wazalendo que prendre comme option la fuite vers les pays étrangers. « On observe plusieurs véhicules luxueuses passer, des réfugiés à bord des voitures et bus de transport en commun et sur moto en partance pour Kalemie via Uvira et la plus part à Bujumbura » ajoute-il.
Pour lui, le gouvernement devait plutôt mettre en disposition du matériel aux jeunes mobilisés dans la zone pour barrer la route à l’avancée des rebelles.
Wendo Joes
